Nous continuons aujourdâhui notre sĂ©rie spĂ©ciale de l’Avent, avec le tĂ©moignage cette fois-ci de Jacques, fils de ZĂ©bĂ©dĂ©e. Comme toujours, Ă la fin je terminerai par un mot d’encouragement. Je te laisse avec son tĂ©moignage
L’histoire suivante est un tĂ©moignage dont je ne suis pas du tout fier, mais je pense qu’il est important que je te le partage, car cela risque probablement de parler Ă ton cĆur, d’une maniĂšre ou d’une autre.
Comme tu le sais peut-ĂȘtre, nous, les Juifs et les Samaritains, nous ne nous entendons pas. En rĂ©alitĂ©, mon frĂšre Jean et moi avons toujours eu une trĂšs forte aversion pour eux, presque de la haine. Alors, lorsque JĂ©sus allait prĂȘcher et guĂ©rir les malades en Samarie, nous ne comprenions pas pourquoi il gaspillait Son temps si prĂ©cieux et Son Ă©nergie pour des personnes aussi mĂ©prisables que les Samaritains. Cela n’avait pour nous aucun sens ! Un jour, Il nous avait mĂȘme fait travailler dans les champs de MĂ©lech. Nous nâarrivions pas Ă comprendre pourquoi JĂ©sus nous avait demandĂ© de faire cela.
Une autre fois, alors que nous Ă©tions encore en Samarie, des Samaritains nous ont insultĂ©s et ont crachĂ© sur nous, et sur JĂ©sus ! Câen Ă©tait trop, nos cĆurs se sont enflammĂ©s de colĂšre et nous avons suppliĂ© JĂ©sus d’envoyer le feu du ciel pour consumer ces personnes indignes (Luc 9:51-56, S21). La colĂšre nous avait tellement saisis, que nous avons mĂȘme osĂ© Lui dire que l’idĂ©e de venir en Samarie avait Ă©tĂ© une erreur.
JĂ©sus, avec beaucoup de patience et dâautoritĂ©, nous a corrigĂ©s, et c’est alors que nous avons commencĂ© Ă comprendre. Ce qui sâĂ©tait passĂ© au puits avec Photina, et ce qu’elle avait racontĂ© Ă tant d’autres, allait avoir un impact sur des multitudes de vies, et pour les gĂ©nĂ©rations Ă venir. Ces Samaritains que nous dĂ©testions tant, Ă©taient prĂȘts Ă croire en JĂ©sus sans mĂȘme avoir vu de grands miracles.
En tant que Juifs, nous avons toujours pensé que nous étions meilleurs que les Samaritains, mais ce jour-là , nous avons réalisé que cela était faux. Jésus ne nous appelait pas à juger les autres, mais à les servir par amour et humilité.
Avec le recul, je n’arrive toujours pas Ă croire que nous avons osĂ© penser et dire de telles choses ! Quel raisonnement, quelle pensĂ©e, quel esprit nous animaient ? Nous avons eu tellement honte… Mais JĂ©sus nous a encouragĂ©s, et nous avons pu nous sentir Ă nouveau acceptĂ©s car Il nous avait pardonnĂ©s. Câest Ă partir de ce moment-lĂ que lâon nous a surnommĂ© les “Fils du Tonnerre”, ce qui dâailleurs Ă©tait une bonne façon de nous rappeler que nous devions apprendre Ă rester calmes ! =)
Je m’appelle Jacques, fils de ZĂ©bĂ©dĂ©e, et, malgrĂ© mes erreurs, j’ai Ă©tĂ© choisi par JĂ©sus.
Mon ami(e), as-tu dĂ©jĂ explosĂ© de colĂšre devant Dieu ou d’autres personnes ? T’en es-tu repenti(e) ? Dieu travaille sur ton caractĂšre, et Il veut te purifier chaque jour davantage. Que ceux qui t’entourent ne te connaissent pas pour ĂȘtre un “enfant du tonnerre”, mais plutĂŽt un enfant de Dieu, surtout Ă cette Ă©poque de l’annĂ©e ! =)
Tu es un Miracle !
Christian Misch
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