Nous continuons aujourdâhui notre sĂ©rie spĂ©ciale de l’Avent, avec lâhistorie cette fois-ci de Ălam, l’homme Ă la main paralysĂ©e. Comme toujours, Ă la fin je terminerai par un mot d’encouragement. Je te laisse avec son tĂ©moignage :
C’Ă©tait le jour du Sabbat, un jour comme un autre, et nous nous Ă©tions rĂ©unis dans la synagogue pour Ă©couter la lecture et louer AdonaĂŻ, selon les prĂ©ceptes et les instructions de la Loi.
J’aimais aller Ă la synagogue parce que je voulais me rapprocher de Dieu, mĂȘme si parfois, je me sentais jugĂ© par les autres Ă cause de ma maladie. J’avais une main paralysĂ©e, avec une maladie de peau depuis ma naissance. Cela a marquĂ© toute ma vie. Plusieurs personnes nâarrĂȘtaient pas de dire qu’il devait s’agir d’une punition de Dieu pour un quelconque pĂ©chĂ© commis par mes parents, et cela accentuait encore plus le fait que je ne me sentais pas digne.
Ce jour-lĂ , un groupe de personnes est entrĂ© dans la synagogue. Comme il Ă©tait inhabituel d’avoir beaucoup de visiteurs dans notre petit village, la journĂ©e s’annonçait donc intĂ©ressante. Et tu ne peux pas imaginer Ă quel point elle l’a Ă©tĂ© !
L’une de ces personnes ressemblait Ă un enseignant, et j’ai appris plus tard qu’Il s’appelait JĂ©sus. Il s’est approchĂ© de moi et mâa demandĂ© de voir ma main, tandis que les pharisiens qui dirigeaient la cĂ©rĂ©monie ont commencĂ© Ă ĂȘtre scandalisĂ©s par ce dĂ©sordre imprĂ©vu. Ils Lui posĂšrent toutes sortes de questions et le menacĂšrent, disant qu’Il ne pouvait pas guĂ©rir le jour du Sabbat.
JĂ©sus a rĂ©pondu : “Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou le mal, de sauver la vie ou de l’ĂŽter ?” (Luc 6:6-11, S21) Je dois admettre que, mĂȘme si je ne suis pas un enseignant de la Loi moi-mĂȘme, les paroles de JĂ©sus semblaient avoir beaucoup de sens !
Il a alors priĂ© pour moi et m’a demandĂ© dâĂ©tendre la main vers Lui. Je n’en croyais pas mes yeux ! L’aspect de ma peau se transformait progressivement, jusqu’Ă ce que son apparence physique redevienne normale. Lorsque j’ai essayĂ© de bouger la main, j’ai vu quâelle nâĂ©tait plus paralysĂ©e, et ressentais que mes os, mes nerfs et mes muscles se remettaient en place, jusquâĂ ce que tout soit restaurĂ©.
Les pharisiens ont vivement rĂ©primandĂ© JĂ©sus et m’ont dit de rester loin de Lui, mais je ne pouvais pas les Ă©couter. En fait, j’Ă©tais totalement dĂ©connectĂ© de toute rĂ©alitĂ© : je ne pouvais qu’admirer ma main qui venait de guĂ©rir, le sourire aux lĂšvres. J’avais deux mains ! Dieu avait supprimĂ© cet affront qui m’avait poursuivi toute ma vie, cette limitation humiliante. Ma vie ne sera plus jamais la mĂȘme, et ce que je dĂ©sire le plus, c’est de servir avec mes mains et de tout mon ĂȘtre Celui qui m’a sauvĂ©.
Je m’appelle Ălam, et j’ai Ă©tĂ© choisi par JĂ©sus.
Mon ami(e), peut-ĂȘtre as-tu, toi aussi des marques, des blessures, des traumatismes qui ont marquĂ© ton existence et qui font que tu te sentes sans valeur. Mais Dieu veut te restaurer. Il veut te donner la guĂ©rison, afin que tu puisses te relever avec une force renouvelĂ©e, en Ă©tant conscient(e) de la grande valeur que tu as pour Lui. Laisse le Seigneur commencer Ă faire Son Ćuvre prĂ©cieuse de restauration dans ta vie pendant cette pĂ©riode de NoĂ«l.
Tu es un Miracle !
Christian Misch
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