⛓️ Quelles sont tes chaînes ?

As-tu déjà lu l’ensemble des salutations par lesquelles Paul conclut l’épître aux Colossiens ?

J’étais sur le point de refermer la Bible, car je ne connais ni Luc personnellement, ni le médecin bien-aimé dont il est question, ni Nympha, ni Archippe. Mais j’ai persévéré et je suis ainsi arrivée à la dernière phrase que Paul a écrite :

“Voici la salutation que moi, Paul, je vous écris de ma main. Souvenez-vous que je suis en prison.” (Colossiens 4:18 PDV)

Cette phrase m’a beaucoup touchée. L’épître aux Colossiens n’est pas longue, mais il l’a écrite à la main, de sa main enchaînée. Une main qui lui faisait certainement mal et qui était probablement blessée. Une main qu’on voulait paralyser. Une main qu’on voulait empêcher de faire encore plus de bien. Une main qui était certainement fatiguée…

Et ce qu’il ne faut pas oublier non plus, c’est qu’il s’agissait d’une main avec laquelle il avait jadis fait le mal… mais avec laquelle il avait maintenant décidé de ne plus faire que le bien.

Alors aujourd’hui, puis-je te demander si tu es toujours prêt à utiliser ta main ? La main sur ce corps qui a été blessé ? La main sur ce corps que tu as toi-même blessé ? La main qui appartient à une âme qui a souffert pendant des années ? Cette main dont la performance n’a jamais été prise en compte, ni même valorisée ?

Et tu te dis : “Qui  pense à ma main et à tout son passé ? Paul pouvait au moins écrire cela à beaucoup de gens. Mais qui me voit ?”

Jésus. Point final. 

Jésus te voit, et cette pensée seule devrait pousser ton cœur à te relever malgré tout, à saisir à nouveau le stylo de ta vie que Jésus a mis dans ta main (et dans celle de personne d’autre !) – et à écrire réellement cette histoire qu’il a toujours voulu écrire avec ta vie !

Car un cœur brisé – trouvé par Jésus – écrit des histoires de guérison – qui à leur tour permettent à d’autres de trouver Jésus !

Merci d’exister!

Déborah Rosenkranz